Le 5 décembre dans la presse !
Voici divers documents qui traitent de l'opération "classes vides" du 5 décembre :
De très nombreux articles parlent du mouvement de jeunesse du 5 décembre, notamment sur la toile. A noter que, contrairement à l'interprétation faite par de nombreux journalistes, le syndicat FIDL qui a appelé le 4 décembre à la mobilisation le 5 n'est pas à l'origine de ce mouvement, préparé depuis plus de 2 mois via internet. Voici une sélection d'articles :
Colmar - 700 lycéens dans la rue (vidéo)
Source : Dernières Nouvelles d'Alsace le 5 décembre
Saint-Lô - Blocus au lycée Curie : un défilé en ville annoncé pour mardi
Source : Ouest France le 5 décembre
Doubs - Haut-Doubs
Dans le cadre d’une journée « lycée vide » organisée par la FIDL, un syndicat lycéen. On a appris que le mouvement avait touché ce matin des établissements scolaires à Besançon mais aussi à
Pontarlier. Une centaine de jeunes se sont ressemblés devant le lycée Toussaint Louverture puis devant le lycée Xavier Marmier.
Parmi les revendications des lycéens : Les suppressions de postes d’enseignants et le BAC Pro en 3 ans. A Besançon, les entrées des lycées Pergaud et Jules Haag sont bloquées.
Une manifestation est prévue cet après midi dans la capitale comtoise. A Pontarlier, les lycéens se sont donnés rendez vous à 13h devant la mairie.
Source : Plein Air le 5 décembre
Pontivy - 300 lycéens contre la réforme de Xavier Darcos
Source : Ouest France le 5 décembre
Un millier de lycéens manifestent à Colmar, une centaine à Mulhouse
Les lycéens ont défilé pour protester contre les suppressions de postes, de filières, contre la dévalorisation de certaines filières ainsi que la hausse des droits d'inscription à la fac.
Une délégation d'élèves a ensuite été reçue à la préfecture, à Colmar.
L'organisation lycéenne Fidl avait appelé les lycéens à une journée "lycées vides" vendredi, afin de protester contre la réforme Darcos.
L'organisation est opposée à la réforme du lycée qui a pour but, selon elle, des "coupes budgétaires" et parce qu'elle ne règle pas les problèmes d'orientation et d'échec scolaire, selon une porte-parole Coralie Caron.
Jeudi, plus de 200 étudiants et personnels des IUT avaient défilé dans le centre-ville de Strasbourg pour préserver leur spécificité et garantir leurs ressources.
Les IUT craignent que la fusion des trois universités strasbourgeoises en une entité unique et autonome fasse peser des risques accrus sur leur spécificité et leur financement.
Source : NousVousIls par dépêche AFP le 5 décembre
Alix Nicolet, présidente de la Fidl, a estimé que la journée a été une "réussite" avec "pas mal de mobilisation et des lycées bloqués".
L'organisation lycéenne avait appelé les lycéens à une journée nationale "lycées vides", afin de protester contre la réforme en cours du lycée, synonyme pour certains d'un "bac light". Selon la Fidl, cette réforme, accompagnée de "coupes budgétaires", ne règle pas les problèmes d'orientation et d'échec scolaire.
A Auch, des lycéens ont été interpellés après l'irruption de manifestants, venus des lycées Pardailhan et Garros, au lycée privé de l'Oratoire, où ils ont forcé le passage, provoquant quelques dégradations au passage.
Une poubelle a également été enflammée devant le lycée Pardailhan.
La manifestation, qui s'est tenue comme dans le reste de la France à l'appel de Fidl, a regroupé quelque 3O0 à 350 élèves, selon les estimations de la police et des organisateurs. Une délégation des élèves a été reçue à la Préfecture du Gers, où elle a remis une motion protestant contre la réforme.
D'autres manifestations ont regroupé un millier de lycéens à Colmar, une centaine à Mulhouse selon la police et entre 160 (police) et 200 lycéens (organisateurs) à Lyon.
Des rassemblements d'une centaine de lycéens ont également été signalés par le rectorat de Toulouse à Cahors et Figeac (Lot) et à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne).
A Nantes, environ 550 lycéens ont manifesté en effectuant un tour des lycées du centre-ville. Quelque 700 élèves du lycée Bertrand d'Argentré de Vitré (Ille-et-Vilaine), qui en compte un millier, ne se sont pas rendus en cours, a-t-on appris auprès du rectorat de Bretagne.
Des manifestations rassemblant près de 300 lycéens ont également eu lieu à Brest, ainsi que des rassemblements avec blocage des entrées devant des lycées agricoles en Vendée et en Mayenne ou devant des établissements généraux, comme à Vire (Calvados).
"La réforme avec ses coupes budgétaires nous dirige vers un bac light, avec moins de postes et donc moins d'heures de cours", a expliqué à l'AFP, dans les rangs des manifestants lyonnais, Alexia Portin de la Fidl.
Les lycéens lyonnais ont défilé au rythme de sifflets et de cornes de brume sur la presqu'île lyonnaise en scandant: "Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou "ras le bol de ces guignols qui ouvrent des prisons et ferment des écoles".
Les lycéens colmariens ont également défilé pour protester contre les suppressions de postes, de filières, contre la dévalorisation de certaines filières ainsi que la hausse des droits d'inscription à la fac. Une délégation d'élèves a ensuite été reçue à la préfecture, à Colmar.
Quelques lycées de la région Midi-Pyrénées ont été l'objet de blocages ou de tentatives de blocage de la part de lycéens, selon le rectorat à Toulouse.
Le 4 novembre, l'Assemblée nationale a adopté les crédits de la mission enseignement scolaire pour 2009, qui prévoit 13.500 suppressions de postes (sur 800.000 enseignants), dont 3.000 de professeurs des écoles intervenant au sein des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (dits "Rased").
La réforme des lycées prévoit une division de l'année en deux semestres et 30h de cours par semaines, dont 21 d'enseignements généraux, avec deux nouveautés: 6h de modules au choix et 3h d'accompagnement éducatif.
Source : NousVousIls par
dépêche AFP le 5 décembre
Réforme du lycée: manifestation à Lyon contre "un bac light"
"La réforme avec ses coupes budgétaires nous dirige vers un bac light, avec moins de postes et donc moins d'heures de cours", a expliqué à l'AFP dans les rangs des manifestants Alexia Portin, de l'organisation lycéenne Fidl, organisatrice de la manifestation.
Les lycéens lyonnais ont défilé au rythme de sifflets et de cornes de brume sur la presqu'île lyonnaise en scandant: "Sarko, t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou "ras le bol de ces guignols qui ouvrent des prisons et ferment des écoles".
Le 4 novembre, l'Assemblée nationale a adopté les crédits de la mission enseignement scolaire pour 2009, qui prévoit 13.500 suppressions de postes (sur 800.000 enseignants), dont 3.000 de professeurs des écoles intervenant au sein des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (dits "Rased").
La réforme des lycées prévoit une division de l'année en deux semestres et 30h de cours par semaines, dont 21 d'enseignements généraux, deux nouveautés : 6h de modules au choix et 3h d'accompagnement éducatif.
Source : NousVousIls par dépêche AFP le 5 décembre
ACTUS
Auteur : La Rédaction
Source : LyonCapitale.fr le 5 décembre
13:01 - vendredi 05 décembre 2008
Les lycéens
se disent déterminés à lutter contre la réforme du lycée initiée par le ministre Xavier Darcos.
Environ 300 lycéens, issus de plusieurs établissements du centre-ville, ont défilé à Brest contre le projet de réforme du lycée initiés par le ministre Xavier Darcos. La manifestation s'est terminée vers midi, place de la Liberté, d'où elle était partie. Les lycéens craignent des classes surchargées suite aux suppressions de postes d'enseignants et sont inquiets des disparitions des filières S, ES et L. C'est aussi une journée "classe morte" dans les lycées.
Source : Ouest-France le 5 décembre
Source : Ouest France le 5 décembre
À l'initiative d'un groupe de cinq lycéens, une assemblée générale a eu lieu ce jeudi 4 décembre au lycée Bertrand-d'Argentré dans le but de reformer le comité de l'UNL (syndicat national des lycéens). Celui-ci avait disparu depuis la rentrée, ses membres actifs ayant quitté le lycée.
À l'appel de l'UNL national, le comité a proposé aux lycéens, réunis en grand nombre, des actions pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de la réforme du lycée. Ce vendredi, à la majorité des lycéens présents, il a été décidé une journée classe vide. Les lycéens sont appelés à se rendre au lycée dès 8 h 30 et à se réunir pour discuter de cette réforme et des éventuelles suites à donner à leur mouvement.
Leur syndicat manifeste contre le nombre d'heure de cours, l'année découpée en semestre et les modules proposés. Cette journée de protestation est un mouvement national. « Il ne faut pas que cette journée soit une journée banalisée, il faut venir au lycée pour montrer que nous sommes mobilisés en masse, et montrer que cette réforme ne nous satisfait pas. »
Source : Ma Ville le 4 décembre
Les lycéens de la Morandière défileront cet après-midi, à Avranches, avec un message clair : « Non à la réforme Darcos. » Les lycéens de la Morandière défileront cet après-midi, à Avranches, avec un message clair : « Non à la réforme Darcos. »
Blocus depuis mardi. Le mouvement est parti des internes, mardi vers 4 h. Une assemblée générale a eu lieu ce matin-là. Le blocus a démarré. Depuis, il n'y a pas eu de cours au lycée Julliot-de-la-Morandière, sauf pour les apprentis.
Manif à Avranches aujourd'hui. Hier matin en assemblée générale, 365 élèves ont voté. Une majorité pour la poursuite de la grève. Jusqu'à lundi matin, où une nouvelle assemblée générale est prévue. Les grévistes ont prévu d'aller manifester cet après-midi à Avranches, où ils vont rejoindre les lycéens de Littré, qui bloquent leur établissement depuis vendredi dernier.
Mouvement spontané. « La décision du blocus a été prise spontanément par les internes. Il va y avoir beaucoup de lycéens à faire grève ce vendredi. On a lu pas mal de blogs, des sms ou des e-mails qui nous laissent penser ça. Ce n'est que le début de la mobilisation », dit Alexis.
Contre la réforme. « On est inquiets de la réforme de Xavier Darcos dont on a entendu parler. On est contre la réforme qui veut le bac pro en 3 ans, avec la suppression d'une année sur le BEP bac pro, contre le fait de rassembler les 3 bacs en un seul. L'objectif du ministre vise à supprimer 13 500 postes pour la rentrée 2009, sans prendre en compte les 11 200 supprimés lors de cette rentrée. Il manque des profs, il n'y a plus de CPE (conseiller principal d'éducation).
On va vers une nouvelle suppression de moyens inacceptables, des classes de plus en plus surchargées, des options supprimées, une orientation bâclée, une suppression de l'aide individualisée. C'est tout ça qu'on dénonce », explique Laure.
Banderoles, tract et manifs. « Mercredi, on est resté tout l'après-midi à discuter, à préparer les banderoles qu'on emmènera à la manif à Avranches. « Ministère hypocrite, lycéens en colère » ; « Non à la réforme Darcos » ; « Cette réforme n'est pas la nôtre ». On a rédigé un tract pour dire tout ça », poursuit Marie. « On a aussi déjà prévu une manifestation mercredi prochain dans les rues de Granville », complète Alexis.
Avis divergents. Le proviseur, Christian Autier, fait le point : « Pour l'instant, le blocus des élèves est prévu jusqu'à lundi. La difficulté dans ce mouvement, c'est que l'on a des interlocuteurs qui changent. Chacun a des intérêts particuliers à défendre. Les élèves de terminale voudraient faire cours, ceux de seconde ont plutôt envie de faire grève. Le conseil de vie lycéenne essaie de rester neutre. J'espère que les cours auront lieu en terminale ce vendredi. Mais rien n'est sûr. »
Roberte JOURDON.
Source : Ma Ville le 5 décembre
Les lycéens de la Fidl soutiennent une journée "lycées vides" vendredi
Source : Ouest France et AFP et NousVousIls le 4 décembre
Les lycéens ont fait preuve d'une grande motivation dans les rues chartraines, jeudi après-midi. Leur porte-parole, une élève du lycée Marceau par ailleurs membre du comité d'action lycéen des établissements de l'agglomération chartraine, a incité ses camarades à participer à une manifestation le 5 décembre décrété journée « école morte ». Elle veut même agir avant puisqu'elle prévoit un rassemblement mercredi prochain à 14 h 30 devant le lycée Marceau."
Source : La République du Centre le 22 novembre
"Les lycéens ne veulent pas du projet de Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, qui souhaite bouleverser l'organisation actuelle de l'année scolaire et ce, dès la rentrée prochaine.
Finis les trimestres, les cours seront proposés sur deux semestres avec un tronc commun et des cours en option. Les jeunes craignent la disparition de certaines matières comme l'histoire
économique et sociale.
L'union nationale des lycées appelle à un mouvement national le 5 décembre."
Source : Sud Ouest le 29 novembre
"Ensemble contre les réformes du gouvernement ! En particuliers la suppressions de postes de profs. Les classes sont déjà surchargées (~30 élèves). Ce
n’est pas que leur boulot, c’est aussi notre avenir. Dans des classes moins surchargées les professeurs peuvent prendre plus de temps pour aider les élèves en difficulté.
Faites passer le mot par sms, msn, mail…
Et là, tout s’explique! Nos chères têtes blondes, qui voyaient sans doute là l’occasion de s’offrir une St-Nicolas d’enfer à moindre frais, se préparaient à participer à un mouvement organisé par les écoliers français!
Nos voisins, collégiens et lycéens, entendent ainsi protester contre la réforme de la classe de seconde (qui préfigure la prochaine réforme des lycées) voulue par le ministre Xavier Darcos."
Source : Enseignons.be le 1er novembre
D'autres articles à consulter en vrac
Sur le site l'Alsace.fr
et ici (à noter une erreur grotesque, le
collectif "Génération 2008" n'est en rien responsable du mouvement, puisque c'est un groupe qui appartient à... l'UMP !)
On a entendu parler de l'opération "classes vides" du 5 décembre à la radio (France Info, Hit
West...), ou à la télé (France 3 par exemple). Cette page est mise à jour très régulièrement. Il est extrèmement regrettable que les médias
préfèrent parler des dégradations et autres "bousculades" survenues en marge de certaines manifestations, plutôt que d'énoncer les revendications de la
jeunesse. Si le pouvoir avait voulu discréditer les très nombreuses actions lycéennes du 5 décembre, il ne s'en saurait pas pris autrement.
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